10 / FLAMENCO

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LE FLAMENCO,

est un envahissement soudain,

inexplicable, inextricable, inextirpable:

comme une inflammation inscrite depuis « déjà »,

un juste au corps qui prend l’esprit à n’en plus savoir,

où la lumière sans horizon annihile l' âme.

Rompre, fondre, disparaître, exister "seul". Primaire, primat avec ses peurs pour mémoire … L’éclaire claque à te figer, l’orage éclate à te tapir, au bord des larmes ce déluge t’ennuie.

Seul, le silence t'amnistie ...

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Et puis, épuisé, le tintinnabulement des doutes s’évanouit.

Surpris , des tremblements Inextinguibles t’envahissent :

- tes pieds martèlent le sol au rythme de la pluie,

- tes doigts claquent à rompre les soupirs,

- tes mains se délient dans l’air dé-saturé,

- ton corps ondule de touts ses sens…

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La guitare, efface tout mépris, module les différences, convie au partage, exalte à l'ivresse, à l'incandescence des corps, à l’harmonie suprême des cœurs retrouvés.

Le Flamenco est cette flamme, cette fièvre, cet anéantissement aux bourgeons pleins d'envies .

Que serai-je sans toi ! ...

Comment traduire par le dessin ou sur la toile cet état si complexe, cette ode à la vie, faite d’exhibitions tronquées de sentiments intimes, d’euphorie, de joies, de craintes…,

si ce n’est par l’acceptation de mouvements fragmentés, furtifs témoins qui dansent l’amour, la joie, la vie, la mort, l’esprit de l'aube... Le " FLAMENCO " quoi !

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